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Article : Un homme déguisé en folle braque une banque à Douala
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30 avril 2013

Un homme déguisé en folle braque une banque à Douala

Impossible n’est pas camerounais. Cet adage n’a jamais été aussi vrai que ce mardi 23 avril à Douala. Les populations aux environs de la banque Ecobank agence du marché Congo ont découvert une nouvelle compagnie ce jour là « une folle ». Apparemment bien sale, mangeant des choses « sales » mais qui curieusement errait seulement aux alentours de ladite banque.  Mais c’est normal !!! Les fous ou folles ont aussi droit de cité à Douala. En plus, très souvent c’est eux qui décident de là où ils vont s’installer. Sauf que la « folle » ou supposée a surpris tout le monde aux environs de 17heures ce mardi là quand les employés de la compagnie de transfert d’argent Transval Cameroun ont stationné leur fourgonnette à l’entrée de la banque comme d’habitude pour récupérer l’argent de cet établissement bancaire. A peine ils sont sortis de la banque accompagné de deux gendarmes pour escorter cet argent, que la « folle » a sorti deux fusils selon des témoins et a ouvert le feu d’abord sur les gendarmes.

L’un sera alors touché au pied et l’autre dans le dos, confirmation faite plus tard de source policière. Ainsi, les compagnons de la « folle » sortis de nulle part se sont saisis de la mallette d’argent tombée contenant 206 millions de FCFA( chiffre non encore officiel)  pendant la fusillade avant de prendre la poudre d’escampette grâce à une moto. Et une fois la mallette d’argent entre les mains des trois braqueurs qui se sont enfuis en moto, le « fou » à continuer à tirer en l’air pour disperser la foule qui devenait de plus en plus nombreuse avant lui aussi de grimper sur une autre moto et s’enfuir. Les gendarmes blessés ont été conduits à l’hôpital militaire de Bonanjo où ils décèdent plus tard. Les responsables de la banque n’ont fait aucun commentaire sur le montant emporté.

 

 

crédit photo camerouninfo.net
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Article : Le célèbre écrivain Charles Ateba Eyene met en garde sur l’occultisme
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22 avril 2013

Le célèbre écrivain Charles Ateba Eyene met en garde sur l’occultisme

Personnes âgées, jeunes et même moins jeunes avaient fait le comble de la paroisse Marie-Gocker de Yaoundé de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC) le mercredi 17 avril dernier pour écouter le Docteur Charles Ateba Eyene parler une fois de plus. Ce public  tout enthousiasmé, répondait ainsi à l’invitation des Révérends pasteurs Didier Jacques Onana Koa et Jean René Awoumou, co-modérateurs de cette paroisse qui avaient convié ce chercheur camerounais dans le domaine paranormal et occultiste depuis 10 ans pour édifier leurs fidèles sur le thème « Le chrétien face aux phénomènes des loges, des sectes et de l’homosexualité au Cameroun » inspiré de son livre intitulé  « Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux. De véritables freins contre l’émergence en 2035 ».

A l’entame de la conférence qui en dépit de la forte pluie a commencé au temps prévu, le modérateur principal de la paroisse marie-Gocker a justifié l’organisation d’une telle conférence par le fait que « le peuple de Dieu périt faute de connaissance». D’où l’importance des moments pareils. A peine la parole a été donnée au conférencier du jour qu’on a observé des cris du genre fan club du conférencier que les gens aiment parce que dit-on il « bavarde beaucoup ». Tous ceux qui étaient assis derrière se sont levés en courant pour occuper les premières places qui étaient vides et on pouvait écouter au passage « ça va chauffer maintenant, le monsieur ci va seulement nous tuer  aujourd’hui ».  Ou encore « parle vieux dit tout nous sommes là pour ça ». Mais à leur grande surprise, c’est d’abord la posture d’ancien d’église de Charles Ateba Eyene qui a prévalu « on chante un cantique à Dieu mes frères ». Ensuite, l’objet de sa présence. « Je voudrai échanger sur un certain nombre de phénomènes qui menacent le monde…Vous me permettrez d’être vrai, libre de dire ce que tout le monde ne peut pas dire ou alors ne sait pas ». Ce qui lui arrache les acclamations du public de plus en plus nombreux. Selon lui, en Afrique, la politique et la sorcellerie vont ensemble. En exemple, quand on dit qu’un individu a détourné 100 millions de Fcfa, très souvent, son marabout à lui seul a eu droit au tiers de cette somme d’argent. Les phénomènes du diable s’exercent  beaucoup plus dans les lieux dits sacrés. Donc il faut faire une nette différence entre les notions. Les chrétiens ont les « églises », mais les loges ou sectes pernicieuses comme la Rose-croix et autres ont des « temples ». La particularité de ces temples c’est très souvent l’abondance des signes présents sur les murs et autres  endroits. Et chaque signe est porteur de signification. L’un les plus usités  est le cercle qui signifie l’enferment. Cercle que Charles Ateba Eyene constate avec amertume sur les portes de la paroisse qui abrite la conférence. « Il faut enlever ces portes ci, c’est un mauvais signe » a-t-il insisté. Aux jeunes personnes présentes  dans la salle, ce fils spirituel du feu Père Hebga a attiré l’attention sur les dons. Car « les dons des adeptes des loges sont toujours à dessein. Faut-il seulement être franc maçon ou rosicrucien pour pratiquer la charité « ?

Selon lui, on ne peut  pas se réclamer chrétiens et rosicrucien ou franc-maçon à la fois. Car pour ces derniers, Dieu est tout  simplement une source d’énergie comme la lumière par exemple. Malheureusement a-t-il déploré, c’est dans les églises que ces adeptes viennent se cacher. Il a achevé ses propos par mise en garde : « Vous les jeunes  qui voulez entrer dans les grandes écoles et administrations parce que vous avez accepté la sodomie, sachez que vous ne serez jamais rien ». On se souvient également qu’à la sortie de son livre intitulé « Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux. De véritables freins contre l’émergence en 2035 »  la loi camerounaise, après avoir suspendu la production et la commercialisation de l’édition originale, avait exigé que l’auteur et l’éditeur retirent des noms de certaines personnalités qui y étaient citées.

Crédit photo nkul-beti-camer.com
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Article : L’Afrique est-elle réellement pauvre?
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17 avril 2013

L’Afrique est-elle réellement pauvre?

Plus un pas sans l’affaire Karim Wade dans les conversations à Yaoundé. Dans les quartiers, les taxis et même la grande toile. Tout est Karim ou Wade ou alors les deux la fois sans oublier son papa, l’ancien président du Sénégal.

Je commence par les faits d’abord. Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, est entre les mains de la police. Il est soupçonné d’avoir détourné plus d’un milliard d’euros alors que son père était au pouvoir. La justice sénégalaise avait donné à Karim Wade un mois pour prouver la légalité de ses placements financiers. Peu avant son interpellation il avait fourni des documents pour justifier ses avoirs. Mais visiblement les preuves fournies n’ont pas été suffisantes. Ancien ministre de la Coopération internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l’Energie, Karim Wade gérait un budget équivalant au tiers des dépenses de l’Etat, lorsque son père était au pouvoir. Sa position stratégique lui aurait permis de bâtir une fortune évaluée par une cour spéciale à un milliard d’euros soit 694 milliards de francs CFA selon un site d’information. Et depuis que les médias, notamment  camerounais ont repris l’information, difficile de s’en passer.

Un monsieur dans le taxi que j’ai emprunté en réponse aux commentaires, était si indigné. Il s’exclamait si fort oubliant qu’il est dans un transport en commun : « Comment un être humain africain peut avoir ce genre d’argent à lui tout seul pourtant il n’est pas un homme d’affaire mondialement reconnu ? »  Yeuchh a crié la maman qui était à côté de lui « c’est la sorcellerie mon frère. Une seule personne en Afrique,  en plus un jeune garçon comme ça, juste pace qu’il a occupé des postes de responsabilités dans un gouvernement, a ce genre d’argent. Ah!!!  Il va finir sa vie fou !!! » D’autres personnes pensent que si c’est avéré, son père et lui doivent payer la note parce que c’est le père qui lui avait donné le pouvoir et le pouvoir de s’enrichir illicitement aussi.

Mais au regard de tout, lorsque je regarde le Sénégal, c’est un pays d’Afrique pas si riche que ça. Certes j’y ai jamais été, et l’aventure Mondoblog qui pouvait me permettre de fouler ce sol m’a aussi laisser. Mais lorsque je regarde les Sénégalais du Cameroun, se sont pour la plupart du temps les tenanciers de petites surfaces commerciales (boutiques) des quartiers. Au point  l’expression pour dire qu’on va acheter quelque chose c’est : « je vais chez le sénégalais ». Comment une seule personne peut elle avoir autant d’argent dans un gouvernement fut-il miistre d’Etat-fils de président ? C’est peut être aujourd’hui le cas Wade du Sénégal, mais comme on le dit souvent « si loin si proche ».  C’est pour cela que je peut me poser cette question : « l’Afrique est-elle réellement pauvre ? ».

Crédit photoblog.slateafrique.com
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Article : JIF : Mais non, elles l’ont fait, quelle désolation !
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12 mars 2013

JIF : Mais non, elles l’ont fait, quelle désolation !

Crédit photo Alain Dexter

Malgré les sensibilisations et toute la bonne orientation que les autorités ont voulu donner à la célébration de la journée internationale de la femme(JIF) au Cameroun ; malgré la grande pluie qui s’est abattue ce vendredi 8 mars après 18 heures sur: La ville de Yaoundé ; malgré les avertissements, les moqueries et autres railleries des hommes visant à les prévenir ; les femmes ont toujours fini par faire ce que tout le monde redoutait le plus : « soulever les kabas ». Oui et malheureusement pour nous autres femmes, nos congénères l’ont fait. Elles se sont livrées à tout genre d’abus après le défilé aui a eu lieu au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, présidé  par la première dame Mme Chantal Biya. Tout était si calme à ce moment là en début de matinée. Et après la grande parade où elles avaient fièrement arborées leur tenue (kaba) de circonstance, mettant en exergue « les nouveautés » du moment, elles se sont ensuite rendues dans les différents lieux de réception. Je me souviens ce jour là, en sillonant les quartiers dit chauds de la ville avec certains collègues pour voir leur comportement, nous avons pensé que cette année était différente. Tout se passait si calmement où nous avons pu arriver. Et autour de 18 heures, une grande pluie s’est déclenchée et mon collègue Georges a crié : « merci à toi ô ciel, que cette pluie dure toute la nuit ».

Malheureusement pour lui  et pour elles, ces femmes, dame pluie a terminé sa mission autour de 20 heures et demi. Quelle coïncidence !!! A cette heure de ce jour là, on est encore le 8 mars u Cameroun et hop, elles ont à nouveau sauté dehors. Qu’importe s’il ya la boue ou les flancs d’eau, c’est la fête des femmes et comme elles l’avaient promis : « on fêter ça ».

A ce niveau, je suis sans voix, regarder plutôt ces images prises sur la page facebook d’un témoin certainement oculaire, Alain Dexter, un animateur vedette de la télévision nationale et qui ont fait le tour des réseaux sociaux.

crédit photo Alain Dexter
crédit photo Alain Dexter
Crédit photo Alain Dexter
Crédit photo Alain Dexter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain samedi 9 mars, un peu avant 7 heures du matin, des voix très fortes se font entendre chez le voisin. Et pour nous encore couché, c’est obligé de dire adieu à la grâce matinée du samedi, il faut sortir voir ce qui ne va pas. Effectivement, quelque chose n’allait pas chez le couple voisin. La femme de Richard, sortie depuis la veilles a-t-il dit fou furieux, vers 9 heures le matin, revenait à l’instant : « m’abandonnant avec nos deux enfants à la maison. Elle était où ? Elle faisait quoi dehors ? Et avec qui était-elle ? Madame, tant que tu n’auras pas répondu à toutes ces questions et avec preuve à l’appui, tu n’entreras plus jamais chez moi ». Pauvre dame !!!! Elle n’était même pas à mesure de lui répondre avec lucidité parce que : « je suis fatiguée, j’ai sommeil » disait-elle avec  un air de pitié. De tels exemples sont légions pour cette seule journée du 8 mars. Moi aussi, je peux me classer parmi les victimes du 8 mars. Ma femme de ménage  n’est pas venue au boulot le samedi, pourtant je l’avais libéré le 8 mars, motif reçu par son fils, elle a trop fêté, a beaucoup bu la bière et est rentrée le matin et est par conséquent très fatiguée. Du coup je me demande s’il est nécessaire de continuer à célébrer cette journée dans mon pays ?

 

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Article : Journée Internationale de la Femme: Mesdames, pas de soulevez soulevez cette année
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1 mars 2013

Journée Internationale de la Femme: Mesdames, pas de soulevez soulevez cette année

Au Cameroun, la célébration de la journée internationale de la femme (JIF) du 8 mars a trouvé un synonyme, c’est « soulevez, soulevez ». Pour simplement vouloir dire soulevez le « kaba ngondo », le vêtement traditionnel du peuple Sawa –Cameroun (région du littoral) et qui a été adopté par la plupart  des femmes qui ont pu s’acheter le pagne du 8 mars.
Autrement dit, le 8 mars dans mon pays se célèbre avec  le pagne spécialement conçu pour cette journée et la plupart des femmes préfèrent coudre le « Kaba ngondo » qui est une robe en pagne longue et ample. Le problème avec ce vêtement c’est qu’il est tellement ample que même le vent réussit à le soulever à son passage. Ce vêtement symbolise pratiquement la journée de la femme.  La preuve, pour demander comment une femme prépare la JIF au pays c’est : « tu as déjà ton kaba ? » ou encore «  dit ma copine tu as déjà ton 8 mars ? »
A l’approche de cette célébration, les commentaires dans les rues vont dans tous les sens. Samedi dernier, il était pratiquement impossible de faire la sieste chez moi. Simplement parce que les voisins discutaient au sujet de cette journée. Ce sont les jeunes qui s’adressaient dans un premier temps aux femmes en disant : « Vous allez encore soulever cette année ? », «  En tout cas, nous sommes habitués et s’il vous plait ne nous privez pas de ce spectacle ». Les pauvres dames n’avaient pratiquement rien à dire tout simplement parce que leurs congénères ce jour là se livrent à des dérivent de tout genre.

Les coins chauds de Yaoundé les 8 mars sont très souvent  les quartiers comme Mvog Atanagana Mballa, le rond point Longkak,  Essos, carrière, que dis-je, la majorité des quartiers populaires où il y a des grandes surfaces de vente de boissons. Après le défilé, qui a très souvent lieu au Boulevard du 20 Mai à Yaoundé, place est ensuite donnée aux réjouissances.
Les femmes regagnent alors les bars où elles consomment la boisson et pour la plupart alcoolisée tout l’après-midi voire toute la soirée. Et lorsque l’alcool commence à avoir ses effets négatifs, alors vient le moment du devenu célèbre « soulevez soulevez ». Comme on dit au pays « c’est la sauvagerie que tu veux voir ? Va au 8 mars ». Ces femmes montent sur les tables, cassent des bouteilles de boisson après consommation, certaines vont jusqu’en route pour interpeller les véhicules qui passent un comme le font les « fous » mais celles là crient : « C’est notre journée », « C’est le 8 mars ». Certaines disent que ce jour là ce sont elles les hommes, elles ne font pas la cuisine, en un mot, c’est leur journée.

Du coup, il y a des hommes qui sont contre cette célébration. Ils interdisent à leurs femmes de prendre part aux festivités de peur qu’elles ne soient « contaminées » par les mauvaises habitudes des autres femmes. C’est le cas de Mme Abena qui est en froid avec son époux à l’approche de chaque 8 mars. Le motif, il refuse de lui offrir le pagne et refuse même qu’elle sorte ce jour là. Confie t-elle. « Je me demande même si je suis une vraie femme ».

 

Crédit photo news.jetcamer.com
Crédit photo news.jetcamer.com

Pour tout dire, la journée internationale de la femme, au lieu d´être l´occasion de faire le bilan sur la situation de la femme, de prendre en considération  ses  revendications afin d´améliorer son  sort, se résume aux défilés, aux meetings, et après « soulever le kaba»  et s’enivrer d’alcool.  En ce moment de veille de la fête, les propriétaires d´hôtel, d´auberge, des bars et restaurants se frottent déjà les mains. Certaines femmes seront portées disparues pendant au moins deux jours. Ce 8 mars 2013, au moment où vous allez soulever vos kaba, sachez que la société vous regarde. Alors s’il vous plait, pas de soulevez soulevez mesdames.

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Article : La double vie des enfants de la rue de Yaoundé
Article
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22 février 2013

La double vie des enfants de la rue de Yaoundé

Leur fief ? L’Avenue Kennedy, en plein cœur du centre ville de Yaoundé. Ils sont facilement identifiables : vêtements sales et parfois très très sales, à peine chaussés, les cheveux crépus comme s’il y avait des lustres que l’eau et le peigne n’étaient passés par là. Et si aux premières heures de la matinée certains sont encore couchés sur des cartons déchirés faisant office de lit de fortune, d’autres se sont réveillés très tôt, leur visage portant encore les traces de salives séchées et les yeux rouges, signe d’une sortie de sommeil récente. Ils sont presque toujours assis soit sur cet espace aménagé par la Communauté urbaine de Yaoundé pour décorer la rue de l’Avenue Kennedy avec des fleurs, soit avec une éponge, prêts à nettoyer les véhicules, surtout personnels qui sont garés respectant les feux de signalisation.

Eux, se sont les enfants de la rue de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Ici au pays, on les appelle « enfants de la rue », « nanga boko », « pick-pocket », « récalcitrant », « brigands », « SDF » et bien d’autres. De toute façon, toutes ces appellations renvoient à ces jeunes enfants, pour la plupart de sexe masculin, qui disent n’avoir pas de famille et qui ont élu domicile dans la rue, et pas n’importe quelle rue, le centre ville de Yaoundé.

On peut les circonscrire principalement entre l’Avenue Kennedy, l’Institut français de Yaoundé, tout le rond point de la Poste centrale, l’ancien Immeuble de la mort, la montée SNI, le marché du Mfoundi, jusqu’au Pont de la gare et la Gare voyageur elle-même.  Ces zones sont dites très dangereuses à certaines heures de la soirée, et même déjà en journée. Car à toute heure, ils sont là. Pour parler comme les habitants de ces quartiers, ces endroits sont leurs lieux de travail et leur domicile en même temps. Pour mieux comprendre la double vie de ces enfants, on va y aller étape par étape.

Leur lieu de travail

Ces zones précitées accueillent des milliers de personnes par jour, toute couche sociale confondue, parce que c’est là que  se retrouvent deux grands marchés de la ville, à savoir le marché central et le marché du Mfoundi. En plus, ces zones regorgent des plus grands supermarchés,  sans compter que c’est l’un des poumons des affaires de la ville. C’est également un passage presque obligé pour se rendre dans les ministères et autres lieux de travail. Donc, qu’on le veuille ou non, il y aura toujours du monde. Et qui dit beaucoup de personnes dit beaucoup de travail pour ces très jeunes ouvriers dont la besogne est de voler à la moindre occasion. A une époque, leurs cibles étaient les femmes et les personnes nanties, dont le signe visible de la richesse est la possession d’un véhicule personnel. Aujourd’hui, tout le monde qui passe par là est une cible potentielle.

J’ai essayé dans le cadre de la collecte des informations d’approcher l’un d’entre eux qui a préféré que je l’appelle Ismaël « mais ce n’est pas mon vrai nom madame. Je ne te connais pas, donc je ne peux pas te donner mon nom » m’a-t-il dit. Retentissant au début, pour un billet de banque de mille francs CFA, il a accepté de parler. Ismaël est originaire de la région de l’Extrême nord du pays. Il ne connaît pas son âge exact, mais personnellement, je l’estime à environ 17 ans. Pourquoi vis-tu ici dans la rue ? Lui ai-je demandé. Et dans un français très approximatif, il raconte : «  Cela fait déjà longtemps que je suis arrivé à Yaoundé. Quand j’étais dans mon village, je vivais avec mes parents. Mais on me disait toujours qu’à Yaoundé il ya beaucoup d’argent. Un jour, mon cousin et moi avons pris le car et arrivé à Ngaoundéré, on a volé le train. Ce n’était pas facile de voler le train parce qu’il ya la police qui contrôle. Cela nous a pris beaucoup de jours parce qu’on nous avait arrêté mais on s’est échappé… Bref, nous sommes arrivés à Yaoundé et là on ne connaissait personne. A la gare même, on a vu les jeunes qui dormaient dehors et on a commencé aussi à faire comme eux et finalement, on est devenu amis. Ce sont eux qui nous on montré la ville et le travail. » Parlant justement de travail, comment il se passe ? «  Ce n’est pas facile madame, moi je n’aime pas le vol comme les autres. Je nettoie les voitures des gens quand ils s’arrêtent ici(aux feux de signalisation ndlr) et parfois ils me donnent une pièce d’argent. C’est avec cela que j’achète ma nourriture et la nuit je dors au marché du Mfoundi ». Pourtant, j’apprends en rencontrant justement les commerçants du marché du Mfoundi qu’en réalité, la majorité des cas de vole et même de viol à certains endroits sont attribués à leur actif. Certaines sources affirment qu’en journée ils font semblant de nettoyer les véhicules, de mendier. « C’est juste pour distraire » confie Marguerite, une commerçante. Elle continue en disant qu’une seule minute d’inattention suffit pour qu’ils dépouillent leurs victimes.

En journée

En journée, ces enfants de la rue, pour parler comme chez nous ces « nanga boko » sont les plus gentils, toujours prêts à saluer le passant, certains vont même jusqu’à enlever la poussière  sur les chaussures des passants pour une pièce d’argent. D’autres s’arrêtent juste à mendier du genre « Madame j’ai faim » « aidez-moi stp » et autres. Le troisième groupe c’est ceux qui ont une éponge en main pour faire semblant de nettoyer les beaux véhicules en échange toujours de l’argent.

Dans la nuit

C’est à ce moment qu’on voit leur vrai visage pour parler comme au Cameroun. Difficile de traverser leurs zones à pied sans être attaqué. Certaines victimes témoignent qu’ils sont très souvent armés de couteaux et autres objets pointus et dangereux pas seulement pour effrayer les agressés, ils n’hésitent pas à s’en servir à la moindre occasion. Leurs voisins les plus proches, racontent qu’en début de soirée, ils fument la drogue et prennent tout genre d’excitant pour avoir du courage la nuit et affronter tout genre de personnes et des situations. Marguérite, une commerçante pense que c’est avec l’argent qu’ils réussissent à avoir en journée qu’ils s’achètent toutes ces drogues et alcool qu’ils consomment.

En évoquant un possible retour en famille, mon interlocuteur Ismaël n’y pense même parce que «  je suis déjà habitué madame. Ici personne ne me dérange, et mes amis sont gentils avec moi. Yaoundé est bien plus que mon village et je ne rentrerais plus. Voulant comprendre les textes législatifs relatifs à ces enfants, j’ai approché une responsable du service de documentation du ministère des Affaires sociales, et malheureusement, elle n’a pas trouvé les textes y relatif. Ces enfants à qui personnellement je souhaite un meilleur avenir hors de la rue, sont pour le moment des véritablement dangers publics à Yaoundé.

 

Crédit photo constricts.rssing.com
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Article : Les maitresses de la maternelle et le goûter de nos enfants
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1 février 2013

Les maitresses de la maternelle et le goûter de nos enfants

Une histoire défraie la chronique ces jours au Cameroun. Une maîtresse de la maternelle à Garoua dans la partie septentrionale du pays serait décédée des suites d’empoisonnement. L’histoire est racontée sur un site d’information :  «  une maîtresse gloutonne n’a pas échappé à un piège que lui a tendu une fillette de 4 ans. Elle a rendu l’âme la semaine dernière à Garoua, après avoir mangé le goûter de l’enfant. Après son acte, elle a commencé à ressentir un léger mal au niveau des intestins. Ensuite, le mal s’est empiré et ses collègues étaient obligés de la transporter d’urgence dans un hôpital non loin de cette école maternelle. Malheureusement, la maîtresse rendra l’âme quelques instants après, suite à une intoxication alimentaire, selon les informations recueillies auprès du corps médical. Cette histoire va se propager telle une drainée de poudre dans la ville de Garoua grâce à la radio trottoir. Une fillette de 4 ans aurait empoisonné sa maîtresse, à cause de son avidité et de sa gloutonnerie, entend on ici et là. En effet, la fillette ne comprenait pas cette manie qu’avait sa maîtresse de goûter les déjeuners des enfants chaque matin. »

Une histoire défraie la chronique ces jours au Cameroun. Une maîtresse de la maternelle à Garoua dans la partie septentrionale du pays serait décédée des suites d’empoisonnement. L’histoire est racontée sur un site d’information qu’ «  une maîtresse gloutonne n’a pas échappé à un piège que lui a tendu une fillette de 4 ans. Elle a rendu l’âme la semaine dernière à Garoua, après avoir mangé le goûter de l’enfant. Après son acte, elle a commencé à ressentir un léger mal au niveau des intestins. Ensuite, le mal s’est empiré et ses collègues étaient obligés de la transporter d’urgence dans un hôpital non loin de cette école maternelle. Malheureusement, la maîtresse rendra l’âme quelques instants après, suite à une intoxication alimentaire, selon les informations recueillies auprès du corps médical. Cette histoire va se propager telle une drainée de poudre dans la ville de Garoua grâce à la radio trottoir. Une fillette de 4 ans aurait empoisonné sa maîtresse, à cause de son avidité et de sa gloutonnerie, entend on ici et là. En effet, la fillette ne comprenait pas cette manie qu’avait sa maîtresse de goûter les déjeuners des enfants chaque matin. » Et là les commentaires vont dans tous les sens. Quelle idée de la part d’une fillette de cet âge là ? A-t-elle été aidée ou c’est le fruit de son imagination ?  En plus se demandent d’autres mamans, un enfant de 4 ans est-il si logique dans son raisonnement ?

De toute façon les sentiments sur la question sont partagés chez les mamans. Fleur Blanche, une jeune dame de 25 ans, la maman de la petite Gift, 3 ans, raconte. «  Moi je suis pas contente du fait que cette dame soit décédée, mais je pense que cet acte devrait servir de leçon aux autres maîtresses de la maternelle. Ma fille, j’ai pris le soin de la mettre dans une école privée ici à Yaoundé, justement parce que je voulais fuir ce genre de dérive. Malheureusement pour moi, car chaque jour à son retour des classes, c’est la a même plainte : ma maîtresse a mangé mon goûter et il ya des fois où  elle est plus précise en estimant que cette dernière dans le partage du repas (de ma fille), a pris plus qu’elle. Elle me dit souvent comment la maitresse lui a seulement laissé un petit bout qui ne l’a même pas rassasié ». Carmen est allée plus loin en racontant une scène qu’elle a même vécue : «  je suis allée dans l’école de mon fils lui remettre son goûter qu’il avait oublié à la maison. Il a 4 ans et est à la grande section de la maternelle dans une école publique de la place. Alors, j’arrive, je salue la maîtresse qui me connaît bien et je lui remets le repas de l’enfant. Devant moi elle ouvre le sachet plastique et vois qu’il ya deux chocolats, la bonne dame se permet de prendre un sans même me demander. Et mon fils qui était tout prêt, s’est juste mis à pleurer. Ne pouvant rien faire à cette dernière, j’ai pour calmer mon fils Glen, juste promis de remplacer.
Moi-même qui écrit ces lignes un fait m’avait marqué. Un jour j’avais fais des omelettes avec des plantains frits pour ma fille de la maternelle. Alors le lendemain matin lorsque je viens la laisser à l’école, je suis interpellée par sa maîtresse. Excuse moi, me dit-elle « je voudrais te demander de réduire le sel dans la nourriture de ta fille parce qu’hier j’ai constaté qu’il y avait trop de sel dans son repas ». Surprise et stupéfaite, je lui demande « comment tu l’as su » et elle a répondu « c’est nous les maîtresses qui les nourrissons les enfants et certains enfants aiment quand on mange avec eux ».

Je n’ai peut-être cité que ces quelques cas, mais les exemples sont légions. Les parents crient au scandale et je ne sais pas si les concernés sont au courant mais toujours est-il que ces maîtresses, sont indexées chaque jour par les parents, qui disent être impuissants par la situation et la raison de cette impuissance est simple et commune aux parents : «  C’est que si on se plaint, certainement les maîtresses vont marginaliser l’enfant en classe et sûrement mal le traiter parmi les autres élèves de la classe. Approchés, les maîtresses rejettent en bloc ces accusations.

 

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Article : Ma fille de 4 ans refuse un père Noël noir
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26 décembre 2012

Ma fille de 4 ans refuse un père Noël noir

Ma fille refuse un Père noël noir (crédit photo : yveslebelge.skynetblogs.be)
Ma fille refuse un Père noël noir (crédit photo : yveslebelge.skynetblogs.be)

Destinée, ma fille de 4 ans, n’est pas satisfaite de cette fête de noël et depuis le 25 décembre à son réveil, non seulement elle est de mauvaise humeur, mais elle estime aussi que Noël, c’est du vrai n’importe quoi : ce n’est pas une vraie fête.

Les raisons de sa mauvaise humeur ont commencé depuis leur départ en congé le 17  décembre dernier. Les maîtresses s’étaient données tellement de mal pour préparer la fête. Les élèves étaient tous vêtus d’un uniforme, ils ont chanté, dansé et récité des poésies en l’honneur de l’enfant Jésus qui devait naître quelques jours plus tard, à la grande satisfaction des parents qui étaient venus nombreux voir ce que leurs enfants sont capables de faire. Et pour moi, je pensais que tout se passait bien pour ma fille qui a participé vaillamment à pratiquement toutes les activités de sa classe. Et « pour couronner en beauté » la fête de l’école, comme l’avait annoncé l’imprésario ce jour là, la grosse surprise pour les enfants étaient l’arrivée du PERE NOEL sur un petit cheval pour la distribution des cadeaux aux enfants qui ont été sages toute l’année.

Parmi les enfants qui étaient rassemblés dans la grande cour de l’école, j’aperçu ma fille Destinée le visage complètement froissé, la mine toute défaite. J’ai dans un premier temps pensé qu’elle était fatiguée. Pendant que les autres enfants sautaient de joie pour toucher le père Noël, elle ne fit pas un seul mouvement. Et puis directement je m’inquiète. Fait-elle un malaise ? Qu’est ce qui se passe subitement chez elle ? J’attire l’attention de sa maîtresse pour qu’elle lui demande ce qui se passe et directement, cette dernière revient vers moi en souriant et me dit : « Ta fille est un cas ». « Mais qu’est-ce qu’elle veut ? », je demande à la maîtresse qui me répond :

« Destinée dit que c’est un faux père Noël parce que le père Noël qu’elle voit toujours à la tété est blanc, elle veut le vrai père Noël ou alors elle ira se plaindre chez son papa ».

Et puis sa maîtresse est retournée vers elle pour une négociation, et après mon intervention, elle a malgré tout accepté le cadeau  de ce père Noël là. A la maison, le jouet ne l’intéressait pas du tout. Et à chaque fois, elle était toujours derrière la télévision pour chercher le vrai père Noël et surtout ses caractéristiques.

Le jour de Noël arrivé, son papa et moi posons son cadeau ainsi que celui de son frère cadet au pied du sapin pour que le matin sa joie soit parfaite. Mais hélas !!!! Le matin à son réveil, elle voit les cadeaux et saute de joie pour quelques secondes et directement elle court réveiller son petit frère pour lui montrer les cadeaux. « Maman qui a laissé ces cadeaux au pied sapin ? », me demande t-elle ? C’est le père Noel ma puce, je pense que tu dois lui dire merci !!! « Père Noël ? Je ne crois pas, me répondit-elle. Il est où ? » Je lui réponds qu’il est passé pendant la nuit alors que nous dormions et qu’il a laissé ces cadeaux avec ceux de son frère. Et sa prochaine question a été : « Il est passé par où ? » Pourquoi cette question lui ai-je demandé ? Elle me répondit alors :

« Je sais que le père noël passe par la cheminée, et nous n’avons pas de cheminée. En plus un père Noël est blanc  et celui qu’on m’a montré à l’école n’était pas blanc. Finalement il est où le père noël ? »

Je suis restée sans voix et j’avoue  que jusqu’ici je le suis encore. Pendant cette journée du 25 décembre, nous avons reçu des amis avec leurs enfants. Et pendant qu’ils racontaient ce que le Père Noël leur avait donné, ma fille elle, s’évertuait à leur démontrer que le Père Noël n’est qu’à la télé, et qu’il n’était pas réel…

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Article : Etats Généraux de la Communication du Cameroun : la répression au menu
Article
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6 décembre 2012

Etats Généraux de la Communication du Cameroun : la répression au menu

Le Syndicat des journalistes du Cameroun déterminé à se faire entendre (crédit photo : Ariane Nkoma)

Le Palais des congrès de Yaoundé abrite depuis le mercredi 5 décembre les deuxièmes Etats généraux de la communication de l’histoire du Cameroun. On se souvient que les premiers Etats généraux avaient eu lieu en 1994. Mais pour cette seconde édition, entre protestation des journalistes, le manque d’information et d’orientation de la part du comité d’organisation et le retard dans les différentes articulations des ces assises, les participants ne savent plus à quel saint se vouer.

Tout avait pourtant bien commencé dans la matinée de  la première journée du 5 décembre, malgré un certain retard  par rapport au programme officiel. Mais très vite, l’attention des personnes présentes à l’esplanade du Palais des congrès de Yaoundé, a été attiré par la manifestation pacifique des membres du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), qui, bien avant les assises, avaient annoncés « un boycott actif » parce qu’ils ne veulent «pas laisser le boulevard au gouvernement et à ses affidés dont l’agenda caché est une reprise en main des maigres espaces de liberté chèrement acquis depuis 1990 ».

On a pu lire sur leurs banderoles et autres pancartes : « La liberté de la presse n’est pas un privilège pour les journalistes » « La liberté de la presse ne se marchande pas », « Non à la mascarade » et bien d’autres slogans encore. Mais ces contestataires – qui n’étaient qu’une poignée de personnes – n’ont pas pu empêcher le bon déroulement de la cérémonie.

Les syndicalistes face à la police au Palais des Congrès de Yaoundé (crédit photo : Ariane Nkoma)

Ce qui m’a sincèrement intrigué, c’est l’attitude de la police camerounaise présente sur le site. Ces syndicalistes avaient annoncés depuis des lustres un « mouvement pacifique ». On a pu observer qu’ils brandissaient leurs messages pour certainement attirer l’attention, et finalement se faire entendre. Mais la police, comme dans presque toutes les manifestations publiques de ce genre, est venue pour arracher les banderoles et autres messages que les contestataires affichaient. A ce niveau, des questions taraudent mon esprit : n’avons nous plus le droit de réclamer ? Et puisque nous sommes dans le domaine de la communication, où est passé la fameuse liberté d’expression ?

Les commentaires allaient dans tous les sens. J’ai pu écouter quelqu’un crier « Ah ça, c’est ce qu’on appelle en réalité la liberté d’oppression ». Le comble c’est que tout ceci se faisait alors que de nombreux invités spéciaux venus de plusieurs pays, sans oublier les grands experts camerounais présents, pour réfléchir sur le thème « La communication, instrument de consolidation de la paix, de l’unité et de la solidarité nationales, pour un Cameroun émergeant à l’horizon 2035 ». J’ai peur de trop verser dans les commentaires, c’est pour cela que je m’arrête là.

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Auteur·e

L'auteur: Ariane Nkoma
Journaliste et engagée dans la lutte pour la réduction du fossé numérique en Afrique particulièrement et dans le monde en général. Je suis convaincue que l'Afrique est certes en retard, mais il n'est pas tard pour elle.

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