Les maitresses de la maternelle et le goûter de nos enfants

Article : Les maitresses de la maternelle et le goûter de nos enfants
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1 février 2013

Les maitresses de la maternelle et le goûter de nos enfants

Une histoire défraie la chronique ces jours au Cameroun. Une maîtresse de la maternelle à Garoua dans la partie septentrionale du pays serait décédée des suites d’empoisonnement. L’histoire est racontée sur un site d’information :  «  une maîtresse gloutonne n’a pas échappé à un piège que lui a tendu une fillette de 4 ans. Elle a rendu l’âme la semaine dernière à Garoua, après avoir mangé le goûter de l’enfant. Après son acte, elle a commencé à ressentir un léger mal au niveau des intestins. Ensuite, le mal s’est empiré et ses collègues étaient obligés de la transporter d’urgence dans un hôpital non loin de cette école maternelle. Malheureusement, la maîtresse rendra l’âme quelques instants après, suite à une intoxication alimentaire, selon les informations recueillies auprès du corps médical. Cette histoire va se propager telle une drainée de poudre dans la ville de Garoua grâce à la radio trottoir. Une fillette de 4 ans aurait empoisonné sa maîtresse, à cause de son avidité et de sa gloutonnerie, entend on ici et là. En effet, la fillette ne comprenait pas cette manie qu’avait sa maîtresse de goûter les déjeuners des enfants chaque matin. »

Une histoire défraie la chronique ces jours au Cameroun. Une maîtresse de la maternelle à Garoua dans la partie septentrionale du pays serait décédée des suites d’empoisonnement. L’histoire est racontée sur un site d’information qu’ «  une maîtresse gloutonne n’a pas échappé à un piège que lui a tendu une fillette de 4 ans. Elle a rendu l’âme la semaine dernière à Garoua, après avoir mangé le goûter de l’enfant. Après son acte, elle a commencé à ressentir un léger mal au niveau des intestins. Ensuite, le mal s’est empiré et ses collègues étaient obligés de la transporter d’urgence dans un hôpital non loin de cette école maternelle. Malheureusement, la maîtresse rendra l’âme quelques instants après, suite à une intoxication alimentaire, selon les informations recueillies auprès du corps médical. Cette histoire va se propager telle une drainée de poudre dans la ville de Garoua grâce à la radio trottoir. Une fillette de 4 ans aurait empoisonné sa maîtresse, à cause de son avidité et de sa gloutonnerie, entend on ici et là. En effet, la fillette ne comprenait pas cette manie qu’avait sa maîtresse de goûter les déjeuners des enfants chaque matin. » Et là les commentaires vont dans tous les sens. Quelle idée de la part d’une fillette de cet âge là ? A-t-elle été aidée ou c’est le fruit de son imagination ?  En plus se demandent d’autres mamans, un enfant de 4 ans est-il si logique dans son raisonnement ?

De toute façon les sentiments sur la question sont partagés chez les mamans. Fleur Blanche, une jeune dame de 25 ans, la maman de la petite Gift, 3 ans, raconte. «  Moi je suis pas contente du fait que cette dame soit décédée, mais je pense que cet acte devrait servir de leçon aux autres maîtresses de la maternelle. Ma fille, j’ai pris le soin de la mettre dans une école privée ici à Yaoundé, justement parce que je voulais fuir ce genre de dérive. Malheureusement pour moi, car chaque jour à son retour des classes, c’est la a même plainte : ma maîtresse a mangé mon goûter et il ya des fois où  elle est plus précise en estimant que cette dernière dans le partage du repas (de ma fille), a pris plus qu’elle. Elle me dit souvent comment la maitresse lui a seulement laissé un petit bout qui ne l’a même pas rassasié ». Carmen est allée plus loin en racontant une scène qu’elle a même vécue : «  je suis allée dans l’école de mon fils lui remettre son goûter qu’il avait oublié à la maison. Il a 4 ans et est à la grande section de la maternelle dans une école publique de la place. Alors, j’arrive, je salue la maîtresse qui me connaît bien et je lui remets le repas de l’enfant. Devant moi elle ouvre le sachet plastique et vois qu’il ya deux chocolats, la bonne dame se permet de prendre un sans même me demander. Et mon fils qui était tout prêt, s’est juste mis à pleurer. Ne pouvant rien faire à cette dernière, j’ai pour calmer mon fils Glen, juste promis de remplacer.
Moi-même qui écrit ces lignes un fait m’avait marqué. Un jour j’avais fais des omelettes avec des plantains frits pour ma fille de la maternelle. Alors le lendemain matin lorsque je viens la laisser à l’école, je suis interpellée par sa maîtresse. Excuse moi, me dit-elle « je voudrais te demander de réduire le sel dans la nourriture de ta fille parce qu’hier j’ai constaté qu’il y avait trop de sel dans son repas ». Surprise et stupéfaite, je lui demande « comment tu l’as su » et elle a répondu « c’est nous les maîtresses qui les nourrissons les enfants et certains enfants aiment quand on mange avec eux ».

Je n’ai peut-être cité que ces quelques cas, mais les exemples sont légions. Les parents crient au scandale et je ne sais pas si les concernés sont au courant mais toujours est-il que ces maîtresses, sont indexées chaque jour par les parents, qui disent être impuissants par la situation et la raison de cette impuissance est simple et commune aux parents : «  C’est que si on se plaint, certainement les maîtresses vont marginaliser l’enfant en classe et sûrement mal le traiter parmi les autres élèves de la classe. Approchés, les maîtresses rejettent en bloc ces accusations.

 

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