JIF : Mais non, elles l’ont fait, quelle désolation !
Malgré les sensibilisations et toute la bonne orientation que les autorités ont voulu donner à la célébration de la journée internationale de la femme(JIF) au Cameroun ; malgré la grande pluie qui s’est abattue ce vendredi 8 mars après 18 heures sur: La ville de Yaoundé ; malgré les avertissements, les moqueries et autres railleries des hommes visant à les prévenir ; les femmes ont toujours fini par faire ce que tout le monde redoutait le plus : « soulever les kabas ». Oui et malheureusement pour nous autres femmes, nos congénères l’ont fait. Elles se sont livrées à tout genre d’abus après le défilé aui a eu lieu au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, présidé par la première dame Mme Chantal Biya. Tout était si calme à ce moment là en début de matinée. Et après la grande parade où elles avaient fièrement arborées leur tenue (kaba) de circonstance, mettant en exergue « les nouveautés » du moment, elles se sont ensuite rendues dans les différents lieux de réception. Je me souviens ce jour là, en sillonant les quartiers dit chauds de la ville avec certains collègues pour voir leur comportement, nous avons pensé que cette année était différente. Tout se passait si calmement où nous avons pu arriver. Et autour de 18 heures, une grande pluie s’est déclenchée et mon collègue Georges a crié : « merci à toi ô ciel, que cette pluie dure toute la nuit ».
Malheureusement pour lui et pour elles, ces femmes, dame pluie a terminé sa mission autour de 20 heures et demi. Quelle coïncidence !!! A cette heure de ce jour là, on est encore le 8 mars u Cameroun et hop, elles ont à nouveau sauté dehors. Qu’importe s’il ya la boue ou les flancs d’eau, c’est la fête des femmes et comme elles l’avaient promis : « on fêter ça ».
A ce niveau, je suis sans voix, regarder plutôt ces images prises sur la page facebook d’un témoin certainement oculaire, Alain Dexter, un animateur vedette de la télévision nationale et qui ont fait le tour des réseaux sociaux.


Le lendemain samedi 9 mars, un peu avant 7 heures du matin, des voix très fortes se font entendre chez le voisin. Et pour nous encore couché, c’est obligé de dire adieu à la grâce matinée du samedi, il faut sortir voir ce qui ne va pas. Effectivement, quelque chose n’allait pas chez le couple voisin. La femme de Richard, sortie depuis la veilles a-t-il dit fou furieux, vers 9 heures le matin, revenait à l’instant : « m’abandonnant avec nos deux enfants à la maison. Elle était où ? Elle faisait quoi dehors ? Et avec qui était-elle ? Madame, tant que tu n’auras pas répondu à toutes ces questions et avec preuve à l’appui, tu n’entreras plus jamais chez moi ». Pauvre dame !!!! Elle n’était même pas à mesure de lui répondre avec lucidité parce que : « je suis fatiguée, j’ai sommeil » disait-elle avec un air de pitié. De tels exemples sont légions pour cette seule journée du 8 mars. Moi aussi, je peux me classer parmi les victimes du 8 mars. Ma femme de ménage n’est pas venue au boulot le samedi, pourtant je l’avais libéré le 8 mars, motif reçu par son fils, elle a trop fêté, a beaucoup bu la bière et est rentrée le matin et est par conséquent très fatiguée. Du coup je me demande s’il est nécessaire de continuer à célébrer cette journée dans mon pays ?
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